L’eau était glacée, non pas froide, mais véritablement gelée. L’appartement vide depuis 6 mois, un soir de décembre, et le cumulus ne fonctionnait plus depuis des semaines. Cette eau venait donc des profondeurs froides de la terre.
Il fallait me doucher, collante de votre sperme, de mes fluides…non pas que je fus dégoutée des odeurs de sexes, au contraire, mais je souhaitais sentir bon….pour vous afin de recommencer encore…
Je respirai un grand coup, retenant un cri…l’eau était insupportablement froide….mes chairs se saisirent, mon corps se raidit...Mais j’eus une idée !
Je sais sucer un homme avec un petit glaçon, cette sensation inédite des nuances de chaud et froid, pourquoi ne pas m’empaler sur votre queue avec cette chatte que je vais glacer comme…un sorbet..
Je dirigeai le jet sur mon pubis, puis écartant mes lèvres de mes doigts, plus près encore de mon intimité …mordant mes lèvres de douleur et étouffant mes cris afin que vous ne compreniez pas ce que j’allais vous supplicier….je subissais les jets gelés en silence.
La toilette fut rapide mais je prenais comme une glace, ma peau rougie, tendue, en défense, je bondis hors de la douche comme un prisonnier fuyant ses geôliers. Savon parfumé à la Rose…bonne idée, je perlais comme la rosée du matin, frissonnante et la chair de poule tout le long du corps.
Je ne pris pas le temps de me sécher…je n’avais qu’une idée en tête…ne pas me réchauffer, ne pas fondre, rester givrée pour vous.
Je courus à votre rencontre, allongé sur le lit, sexe tendu, le plaisir bandant de mon attente sans doute. Je vous souris malicieusement sachant le tour que j’allais vous jouer. Je vins m’assoir sur votre pubis, à califourchon, : ‘sentez’
Votre gland venait de frôler mes lèvres et j’entendis un « ohhhhh » et j’appuyais fortement mon pubis contre votre sexe afin que votre queue goute les pièces de métal devenues froides, plus présentes que d’habitude sur mon intimité.
« votre sexe est glacé, quelle sensation »
A cet instant précis je saisis votre chibre tendu, et d’un coup de rein long, appuyé , profond et décidé vous fit venir…en moi…dans cet antre brulante.
La chaleur de mon corps en bataille contre votre tige que je sentie gelée quelques secondes seulement…mais quelles secondes !
Choc
Choc
Choc thermique, j’avais le réchauffement climatique en moi qui commençait, bandant « InOUt »
Le froid était lointain, perdu, soufflé….les tropiques arrivaient.
En moi cette joute, une joute comme un refuge, votre phallus venant prendre ma profonde chaleur, tapant, glissant et faisant se raidir mon corps tout entier.
Cavalière folle à gouter le plaisir, je sentais ce tourbillon, cette chaleur venir enserrer votre membre et mon vagin vous incérer comme une poignée amicale.
Ce jeu des opposés était déjà lointain, les picotements froids, les chairs qui s’étaient échauffées comme un embrasement me permettaient de sentir plus vivement encore le désir intense qui nous pénétrait.
Le sorbet avait fondu, dégoulinant, j’étais en feu alors que je sentais votre souffle sur mes seins, Oh que j’aimais ce souffle qui venait me réveiller dans mon plaisir, la présence légère de cette petite brise contrebalancée par la dureté de votre membre sur lequel je dansais.
Cette étreinte en forme de dessert et voilà que je sentais la crème monter, les corps se tordre en saccades robotiques….aspergée de votre délicieux jus je finis par me délecter de votre sperme encore chaud coulant, vous fondiez en moi et je dégoulinais sur vos cuisses.
Tout était consommé pour cette fois, notre gourmandise loin de rassasiée était pour le moment calmée.