Se promener dans les bois, encore et chercher la mousse si verte afin d'y contraster de mon rouge, de mon désordre permanent et de mes envies incessantes de création et d'érotisme, la photographie comme une drogue et le sexe comme son antidote, la mousse derrière la rivière, les bruits au loin, la fraicheur du sous bois en hiver, le décor fantasmagorique...et les arbres comme témoins de mes fureurs et de mes harmonies...désirables...
Les caresses, les souffles, le corps perdu dans la mousse, les branches qui craquent sous mon dos, mes mains qui glissent encore et encore... le bruit du déclencheur comme un coup de pilon, et clic et clic et clic... je n'ai pas froid, je ne sens plus rien et je suis abrutie par l'érotisme qui tournoie et me caresse....