La brasserie….
Chassagne Montrachet 1e r Cru…..quand même…..des saint Jacques …de la truffe… tu nourrissais autant mon corps que mon esprit….Pierre arrivait à notre table…tu déchargeas en moi ta secousse… me la donner en présence d’un inconnu t’incendiait au plus haut point…je mis immédiatement mon pied entre tes cuisses … aucune raison que tu ne jouisses de ce soubresaut secret. Je sentis ta queue se raidir d’un coup et tu emprisonnas tes cuisses sur mon pied pendant que la vibration intime faisait s’enflammer mon regard…le tien plongeait dans mes seins et Pierre
s’éclipsa avec la discrétion de rigueur. Les jeux de regards et les frôlements de lèvres sur les verres, les glissades sémantiques…vraiment quelle soirée. J’étais au bord du vide à chaque vibration et tu en jouais à merveille, électrisant …j’étais ton instrument ….
Tu vins t’asseoir à mes côtés…..
« un dessert ? »…
« oui toi ! »
c’est à ce moment que ta main glissa secrètement et fougueusement sous ma robe portefeuille…. ton doigt venant essuyer ma cyprine au cœur de mes cuisses pendant que tu actionnais la petite mécanique qui faisait, par le fait, vibrer la mienne. Mécanique des femmes…
Tu portais ton majeur à tes lèvres ….un geste passant inaperçu…mais la tension sexuelle devenait palpable et nous étions dans un état d’excitation proche de la transe. Tu plongeais ton regard en moi, tes mains essayaient de me prendre…ta bouche m’obsédait et je me retenais de ne pas poser mes mains sur tes cuisses et t’embrasser follement….je me mis à susurrer « viens, viens…viens…viens…fais-moi l’amour…baise moi…je suis à toi » Ton corps entier se mit à bander « partons d’ici !"
La porte de la chambre s’ouvrit et j’entendis cette retenue trop longtemps contenue exploser dans un flot de paroles …tu avais tiré sur le lien de ma robe, elle était béante, et tu la relevais sur mes hanches dans des spasmes soufflants….j’étais étourdie, je sentais l’œuf vibrer encore et encore, et tu venais de poser ton sexe bandant sur ma croupe. Je vis ton jean à terre ainsi que ton boxer, tu avais encore ta chemise … « je vais t’enculer direct chéri je ne tiens plus… » tu me mis à quatre pattes, jambes serrées et de ta main tu vins chercher ma mouille. Tu pris le temps de me préparer à ton assaut que j’imaginais déjà animal et sexuel. Il le fut !
Ton vit entra en moi doucement…lentement…
« pénétration profonde » résonnait dans mon crâne …puis tu me montas virilement, me dominant de ton corps et me possédant de ton sexe….mêlant à cette pornographie bestiale des gestes de tendresse et des mots si doux que j’oscillais entre deux mondes…divin plaisir que fut le mien quand je compris que ta main se crispait sur la télécommande et que le plaisir se mit à venir en moi depuis deux sphères. Tu étais fou, comme possédé et nous nous mirent à jouir à l’unisson dans des « oui » clinquants et bruts…
Quand les corps tremblants encore de leurs spasmes s’enroulèrent sur le sol, tu me pris dans tes bras m’embrassant sur le front et le nez, serrant ma tête de tes mains…souriant, les yeux fermés je t’entendis me dire « je crois que l’on peut enlever l’œuf »